Col de la Vénasque - Dimanche 8 juin 2025Il est 8h00 et nous partons des Borels par la rive droite du torrent du Tourrond.
La piste forestière grimpe « dur » dès le début et met les mollets à l’épreuve tout de suite …
Une première coulée d’avalanche se passe sans difficulté.
Puis la piste laisse place à un sentier magnifique … fleuri de toute part et qui serpente dans
la forêt.
Nous atteignons la chute de la cascade de la Pisse .. sans emprunter la sente qui part sur la
droite et qui nous y mène très prés (car nous avons encore beaucoup de chemin à faire !).
Une pause s’impose à la bifurcation entre le col de la Vénasque et le col de Cote longue .. le
paysage est magique dans l’antre de ce cirque de Planure .. on se sent très petit !
Le sentier qui part pour le col de la Vénasque est très bien tracé et régulier .. on ne sent pas
le dénivelé passer !!
A la côte 2080, nous trouvons de larges névés sur le sentier …que le groupe traverse sans
difficultés ..
A 150 m de dénivelé du col, nous trouvons une plateforme qui nous servira de très belle
salle à manger .. l’apéro se prépare par quelques uns !!!..
Le reste du groupe grimpe au col .. les guêtres se chaussent .. la neige est plus présente ..
A 12h15, le col est atteint .. Altitude 2487m .
Après le repas, partagé dans la bonne humeur, nous reprenons le sentier à la descente .. une
rencontre sympathique avec une randonneuse « isolée » nous permet, pendant un temps,
de gagner une participante (future adhérente !?!?) …
La descente est rapide et nous permet de mesurer les efforts accomplis dans ce cirque
incroyable.
Nous envisageons, pour le retour, de passer en rive gauche, sous le refuge du Tourrond ..
Le sentier est plus ensoleillé et plus caillouteux mais nous permet de faire une « bouclette ».
La traversée du torrent du Tourrond est impossible pour rejoindre le parking des Borels par
le sentier .. nous empruntons la route pour retrouver les voitures.
Mais cette belle journée ne s’achèvera qu’après une halte réconfortante à l’Auberge des
Borels !!!
Bravo à tous et toutes !!
D+ 1300 m et 21 kms
Le Cuchon par le Col du cendrier - Dimanche 01 juin 2025Quatre courageux se sont retrouvés ce dimanche matin à 7h15 pour covoiturer vers les Infournas Haut et gravir le Cuchon de Molines. Le long WE de l'Ascension, les prévisions orageuses, la catastrophe footballistique (lol) de la veille (5 à 0) pour les marseillais, le départ le lendemain pour le mini séjour dans les Bauges ont eu pour effet d'éclaircir certainement le groupe. Le début de matinée est beau avec une agréable fraicheur due aux orages de la veille et de la nuit. La météo prévoyant des orages dans l'après-midi, la décision avait été prise de partir tôt 7h30. La montée commence par une belle piste forestière jusqu'à la maison forestière de Subeyrannes. En ce point le sentier pour le col de Cendrié part sur la gauche et un panneau nous indique "sentier non entretenu; col du Cendrié 3h" largement surestimé pour l'horaire nous le verrons. Certes les cent premiers mètres sont effectués dans une herbe haute et mouillée et nos chaussures et bas de pantalon en porteront la marque jusqu'à l'arrivée du soleil. Nous montons d'un bon rythme par une large piste, à la pente raisonnable, ce qui nous permet de converser et de faire plus amples connaissances avec Bernard, un excursionniste toulonnais inscrit au RCV. AU bout de 30 mn la piste se transforme en un sentier excellent, dans les sous-bois, à la surface souple, au balisage récent et nous montons à bonne allure. Bernard prend la tête du groupe et nous suivons aisément tout en conversant agréablement. La pente s'accentue, nous sortons de la forêt et cheminons toujours entre rochers, éboulis et petits ressauts. Le rythme ne mollit pas et nous atteignons le col en moins de deux heures depuis la voiture. Une pause plus conséquente s'impose. La suite s'effectue sur un sentier non indiqué sur les cartes mais bien marqué sur le terrain. Une petite arête de 10 mètre nécessitant l'aide des mains et nous voilà en vue du sommet. Celui-ci est atteint en 3 heures environ. La vue est splendide. Nous faisons un tour d'horizon en identifiant les sommets des 2crins. Olan, Cime du Vallon, Rouies, Lauranoure, Muzelle. Il n'est que 10h45 et nous nous concertons si nous pique-niquons. Finalement nous optons pour redescendre au col. Celui-ci atteint, Il n'est que 11h30. Nous nous interrogeons pour savoir si nous effectuons une variante par le col de l'Escalier mais optons pour la prudence et surtout pour un retour au sec. Le temps peut s'humidifier rapidement. Il est l'heure du pique-nique et nous profitons de l'endroit. Deux vautours fauves nous survolent à basse altitude et nous discutons de sorties orientées "faune". Sophie nous régale avec ces petits sablés. La suite de la descente n'est qu'une formalité. Nous arrivons rapidement à Subeyranne où la source coule abondamment, puis au parking. Il est 14h, le ciel s'est couvert et quelques orages menacent d'éclater vers Le Noyer ou Laye. Nous aurons toute l'après midi pour faire nos étirements, regarder la pluie tomber et nous reposer.
Chaudun, par le sentier des Bans - Dimanche 25 mai 2025
Nous sommes 17 marcheurs, prêts à en découdre, au départ du village de Rabou (1180 m). Il est 9h00.
Viviane propose de faire une boucle pour rejoindre Chaudun et revenir par le sentier des Bans.
Nous partons sur une petite route goudronnée pour rejoindre une sente qui n'est pas balisée. Les prenières traversées de torrent sont effectuées sans difficulté. Le sentier nous permet de découvrir le hameau abandonnée de la Rivière.
Nous rejoignons le col de Chabanottes (1665m), alternant les passages en sous bois et d'autres plus caillouteux.
Au col, la pause ...avant de descendre par la piste jusqu'à Chaudun. La descente est longue mais les discussions vont bon train.
Il est midi ! la salle à manger est prête à nous acceuillir ... les marcheurs ont le choix: soleil, ombre, table et bancs,herbe ...
Viviane fait une présentation de ce site si particulier .. magique, riche d'histoire et d'émotions.
Cette commune accueillit entre 200 et 98 habitants entre 1793 et 1895. Découragés par la difficulté de vivre en ce lieu éloigné de tout et inhospitalier (car déforesté par l'élevage et les besoins des habitants), les habitants décidèrent de vendre leurs terres à l'Etat. Une fois l'acte conclu (avec les Eaux et Forêts), les villageois quittèrent le village et le territoire fut annexé à la commune de Gap.
S'en suit une reforestation du territoire par les services de l'Etat... aujourd'hui, le Bois du Chapitre est classé au Patrimoine Mondial de l'Humanité.
Nous visitons les ruines de l'église et du cimetière .. et nous mesurons combien les conditions de vie ont pu être difficiles à cette époque.
Luc Bronner, dans son ouvrage "La montagne blessée" nous relate le courage de ces hommes, femmes et enfants.
Sur Arte, un documentaire intitulé "Les déshérités de la nature" nous plonge dans ce monde disparu et interroge la place des hommes dans la nature.
Emile CADOT, qui fut l'un des artisans de ce reboisement intensif, qui a duré 30 ans, écrivait, à la fin du 19ème siècle, à propos de Chadun, que l'homme "en détruisant les forêts, les pelouses de montagne, agit sur le climat, sur la terre, sur les relief du sol. Il peut produire de la sécheresse, il peut tarir toutes source de vie à la surface du globe". Ce propos d'il y a 120 ans, est d'une burlante actualité.
Il est 13h15 et il est temps de prendre le chemin des Bans .. ce fameux itinéraire que les habitants de Chaudun ont crée et parcouru tant et tant de fois !
Le sentier est bien tracé (GR93) et fraichement entretenu. L'itinéraire est magnifique, suivant le torrent du petit Buech .. les traversées aquatiques y sont nombreuses .. les premières s'effectuent sur les pierres, avec quelques pirouettes acobatiques ! mais, les deux dernières traversées se sont réalisées, pour la plupart, chaussures à la main .. un bon moyen de rafraichir les organismes..
Après une petite pause dans la vaste clairière du Plastron, nous entamons la remontée vers le passage emblématique de ce sentier des Bans: un passage sur une vire creusée dans la falaise ..
Les derniers pas se font sur le sentier isohypse qui nous ramène au parking du village de Rabou.
20 kms - 830 m de D+