LES RANDONNEURS du CHAMPSAURVALGAUDEMAR

Logo RCV05 png                                        Logo FFR png


 

Le Cuchon par le Col du cendrier - Dimanche 01 juin 2025
Quatre courageux se sont retrouvés ce dimanche matin à 7h15 pour covoiturer vers les Infournas Haut et gravir le Cuchon de Molines. Le long WE de l'Ascension, les prévisions orageuses, la catastrophe footballistique (lol) de la veille (5 à 0) pour les marseillais, le départ le lendemain pour le mini séjour dans les Bauges ont eu pour effet d'éclaircir certainement le groupe. Le début de matinée est beau avec une agréable fraicheur due aux orages de la veille et de la nuit. La météo prévoyant des orages dans l'après-midi, la décision avait été prise de partir tôt 7h30. La montée commence par une belle piste forestière jusqu'à la maison forestière de Subeyrannes. En ce point le sentier pour le col de Cendrié part sur la gauche et un panneau nous indique "sentier non entretenu; col du Cendrié 3h" largement surestimé pour l'horaire nous le verrons.  Certes les cent premiers mètres sont effectués dans une herbe haute et mouillée et nos chaussures et bas de pantalon en porteront la marque jusqu'à l'arrivée du soleil. Nous montons d'un bon rythme par une large piste, à la pente raisonnable, ce qui nous permet de converser et de faire plus amples connaissances avec Bernard, un excursionniste toulonnais inscrit au RCV. AU bout de 30 mn la piste se transforme en un sentier excellent, dans les sous-bois, à la surface souple, au balisage récent et nous montons à bonne allure. Bernard prend la tête du groupe et nous suivons aisément tout en conversant agréablement. La pente s'accentue, nous sortons de la forêt et cheminons toujours entre rochers, éboulis et petits ressauts. Le rythme ne mollit pas et nous atteignons le col en moins de deux heures depuis la voiture. Une pause plus conséquente s'impose. La suite s'effectue sur un sentier non indiqué sur les cartes mais bien marqué sur le terrain. Une petite arête de 10 mètre nécessitant l'aide des mains et nous voilà en vue du sommet. Celui-ci est atteint en 3 heures environ. La vue est splendide. Nous faisons un tour d'horizon en identifiant les sommets des 2crins. Olan, Cime du Vallon, Rouies, Lauranoure, Muzelle. Il n'est que 10h45 et nous nous concertons si nous pique-niquons. Finalement nous optons pour redescendre au col. Celui-ci atteint, Il n'est que 11h30. Nous nous interrogeons pour savoir si nous effectuons une variante par le col de l'Escalier mais optons pour la prudence et surtout pour un retour au sec. Le temps peut s'humidifier rapidement. Il est l'heure du pique-nique et nous profitons de l'endroit. Deux vautours fauves nous survolent à basse altitude et nous discutons de sorties orientées "faune". Sophie nous régale avec ces petits sablés. La suite de la descente n'est qu'une formalité. Nous arrivons rapidement à Subeyranne où la source coule abondamment, puis au parking.  Il est 14h, le ciel s'est couvert et quelques orages menacent d'éclater vers Le Noyer ou Laye. Nous aurons toute l'après midi pour faire nos étirements, regarder la pluie tomber et nous reposer. 
Chaudun, par le sentier des Bans - Dimanche 25 mai 2025
Nous sommes 17 marcheurs, prêts à en découdre, au départ du village de Rabou (1180 m). Il est 9h00.
Viviane propose de faire une boucle pour rejoindre Chaudun et revenir par le sentier des Bans.
Nous partons sur une petite route goudronnée pour rejoindre une sente qui n'est pas balisée. Les prenières traversées de torrent sont effectuées sans difficulté. Le sentier nous permet de découvrir le hameau abandonnée de la Rivière.
Nous rejoignons le col de Chabanottes (1665m), alternant les passages en sous bois et d'autres plus caillouteux.
Au col, la pause ...avant de descendre par la piste jusqu'à Chaudun. La descente est longue mais les discussions vont bon train. 
Il est midi ! la salle à manger est prête à nous acceuillir ... les marcheurs ont le choix: soleil, ombre, table et bancs,herbe ... 
Viviane fait une présentation de ce site si particulier .. magique, riche d'histoire et d'émotions.
Cette commune accueillit entre 200 et 98 habitants entre 1793 et 1895. Découragés par la difficulté de vivre en ce lieu éloigné de tout et inhospitalier (car déforesté par l'élevage et les besoins des habitants), les habitants décidèrent de vendre leurs terres à l'Etat. Une fois l'acte conclu (avec les Eaux et Forêts), les villageois quittèrent le village et le territoire fut annexé à la commune de Gap.
S'en suit une reforestation du territoire par les services de l'Etat... aujourd'hui, le Bois du Chapitre est classé au Patrimoine Mondial de l'Humanité.
Nous visitons les ruines de l'église et du cimetière .. et nous mesurons combien les conditions de vie ont pu être difficiles à cette époque.
Luc Bronner, dans son ouvrage "La montagne blessée" nous relate le courage de ces hommes, femmes et enfants.
Sur Arte, un documentaire intitulé "Les déshérités de la nature" nous plonge dans ce monde disparu et interroge la place des hommes dans la nature.
Emile CADOT, qui fut l'un des artisans de ce  reboisement intensif, qui a duré 30 ans, écrivait, à la fin du 19ème siècle, à propos de Chadun, que l'homme "en détruisant les forêts, les pelouses de montagne, agit sur le climat, sur la terre, sur les relief du sol. Il peut produire de la sécheresse, il peut tarir toutes source de vie à la surface du globe". Ce propos d'il y a 120 ans, est d'une burlante actualité.
Il est 13h15 et il est temps de prendre le chemin des Bans .. ce fameux itinéraire que les habitants de Chaudun ont crée et parcouru tant et tant de fois !
Le sentier est bien tracé (GR93) et fraichement entretenu. L'itinéraire est magnifique, suivant le torrent du petit Buech .. les traversées aquatiques  y sont nombreuses .. les premières s'effectuent sur les pierres, avec quelques pirouettes acobatiques ! mais, les deux dernières traversées se sont réalisées, pour la plupart, chaussures à la main .. un bon moyen de rafraichir les organismes..
Après une petite pause dans la vaste clairière du Plastron, nous entamons la remontée vers le passage emblématique de ce sentier des Bans: un passage sur une vire creusée dans la falaise ..  
Les derniers pas se font sur le sentier isohypse qui nous ramène au parking du village de Rabou.
20 kms - 830 m de D+ 

En direction du Roc d’Alibrandes – Dimanche 20 avril 2025
Des tonnerres et une forte pluie ce matin à 7h30 mais la météo est formelle tout sera terminé avant
une heure et la journée devrait se dérouler sous de bons auspices. Il fallait y croire ! Neuf participants
sont présents à Pont du Fossé et ils ont eu raison. Nous rejoignons les Tourrengs, début de notre
randonnée. Le ciel s’est bien dégagé (venant de Gap…) et le ciel bleu domine. Nous empruntons le
sentier au-dessus du village traversant les champs puis cheminons dans la forêt de pins qui s’égoutte
doucement de la pluie. Il fait bon avec le soleil et les vêtements regagnent les sacs. A la patte d’oie
nous bifurquons vers la direction du Roc d’Alibrandes et continuons d’enchaîner les lacets très
réguliers dans cette belle forêt. A 1900m la neige se fait plus présente mais le sentier est toujours
bien visible. Nous prolongeons notre ascension et progressivement la hauteur de neige augmente.
Quelques congères blotties par endroit sur le chemin nous demandent un peu plus d’attention mais
la marche reste facile. A 2220m la hauteur de neige est plus conséquente et le chemin bien incertain
doit traverser des combes bien raides. Il est presque midi. La décision est prise collégialement de
nous arrêter. Des gros nuages noirs arrivent de la vallée de Réallon ainsi que derrière la petite
Autane. Nous prenons place sur une pente moins enneigée avec un panorama extraordinaire : la
salle à manger parfaite ! Le Garabrut, l’Aiguille d’Orcières, le Barle, la Coupa, la grande Autane,
l’Aupette, Combeau, la petite Autane seront les sommets à apprendre ce jour pour « certaine » et à
nous réciter lors d’une prochaine randonnée. Du chocolat du Pérou nous régale en fin de repas. Les
nuages nous ont évités mais le ciel reste chargé. Nous reprenons la descente et constatons
rapidement que la chaleur a fait fondre la neige sous nos pas de montée. Ayant évoqué la liqueur de
fleurs de mélèzes durant le repas, Karine scrute chaque arbre et commence à ramasser des toutes
petites fleurs rougies. Elle verra rapidement qu’il vaut mieux attendre pour en avoir de plus belles à
une altitude inférieure. La discussion sur la quantité d’alcool à préparer est très animée. Nous
espérons gouter ce nectar dès qu’il aura suffisamment infusé ! Quant aux morilles nous n’avons pas
trouvé de terrains propices…. ou bien les habitants des Tourrengs étaient déjà passés.
Une journée douce qu’il ne fallait pas manquer ! D+ 970m 13kms
  La Manche ( Ceüse ) - Dimanche 6 avril 2025
 Aprés le lieu de rv habituel au pk du Sénateur, avec 3 véhicules et 12 personnes à bord, nous prenons la direction de la station
 de Céüse et plus précisément le hameau "Le Villar". Nous nous engageons sur la piste forestière de Combe Noire afin de rejoindre
 notre point de départ. La température est déjà agréable et le ciel sans nuage. Nous cheminons ainsi, sur la piste et nous nous
 élevons  jusqu'à atteindre le Bas Col, à la côte 1517, début de la crête qui va nous mener au terme de la rando, Le Collet de
 La Manche. Un peu plus loin ,le Haut Col et encore plus loin le Rocher du Caillou. La pente est régulière et le groupe avance sans   
 difficulté. Nous voici arrivés au pied du versant restant enneigé, qui, finalement ne nécessitera pas de s'équiper des crampons. La
 côte 1742 atteinte, une vue à 360° s'offre à nous. Impossible de citer tous les massifs ou sommets, si ce n'est le Mont Ventoux, le
 Géant de Provence, chauvins que nous sommes avec Marie et encore cher à notre coeur de Vauclusiens d'origine. Nous reste à
 parcourir la dernière ligne droite afin d'arriver au Collet. Nous nous installons, face au plateau de Céüse, pour notre pic nic sur un
 espace sec et herbeux. Seul bémol, au dire de l'inconditionnel de la sièste, terrain "sensiblement" trop en pente.
 13hs, l' heure du retour a sonné. Identique à l'aller jusqu'au Haut Col. A partir de ce point, une variante sur une piste trés pentue
 est empruntée. Point positif, plus court, point négatif, l'encrottement de quelques paires de chaussures, c'est aussi çà la rando !!
 Une ballade sans prétention parcourue par une magnifique journée.
 D+ 700m - 11kms.
 Rabou la Rivière - la Cuquère - 30 mars 2025
Ce dernier jour de Mars marque traditionnellement le changement d'heures et malgré le lever matinal, 12 personnes se sont retrouvées à Rabou par cette belle matinée. Rabou est traditionnellement connu pour la très belle randonnée du sentier des bans , qui est programmé ultérieurement,  mais cette fois ci nous partons dans l'autre vallée, au lieudit la Rivière pour prendre la direction des alpages de la Cuchère. Passé le premier pont, nous découvrons quelques maisons plus ou moins en ruine et entamons la montée sur une piste raide menant aux alpages. Nos corps se réchauffent très vite et après quelques minutes, nous effectuons un premier et court arrêt pour enlever une couche. Nous poursuivons la montée qui surplombe le torrent du col de Gleize et profitons des superbes vues sur l'ensemble de la vallée. Aucun rapace ni mouflons ne se dévoilent dans cette vallée où ils prospèrent. Par un second sentier, orienté sud, nous atteignons les premiers alpages et les premières primevères.  Nous sommes déjà montés pendant une petite heure et une pause plus sérieuse s'impose.  Les premières neiges apparaissent et avec elles les bulbocodiums, crocus et autres safrans. Mireille nous partage sa connaissance de la botanique : pétales, tépales, sépales et autres stigmates. Tout le monde est en forme et avale la montée sans sourciller. Un sanglier croise notre route. Arrivés à un grand névé, certains sortent les crampons, d'autre plus à l'aise poursuivent sans. Nous arrivons vite à la côte 1687m, objectif initial de la journée. Les conditions ont changé depuis 4 jours : la neige a bien fondu et le moral du groupe est au beau fixe. Il n’est que onze heures (midi ancienne heure) et nous décidons de poursuivre la montée pour atteindre la crête qui relie la Tête de Guizière au Pic de la Greysinière. Après une vingtaine de minutes d'effort soutenu, nous débouchons sur celle-ci ci. Le panorama du Champsaur et des Écrins se dévoilent à nous. Le lieu de pique-nique permet non seulement de se restaurer mais luxe ultime une petite sieste réparatrice pour certains d'entre nous.  La redescente, droit dans la pente de neige, est un pur plaisir. La qualité de la neige est parfaite et sans risque. Après une petite demi-heure, petite pause pour enlever les crampons et faire le point sur le parcours. L'orientation n'est pas simple sur ce terrain aux multiples sentes d'animaux. Marie Ange et Ferdi nous partagent leur connaissance du vocabulaire champsaurin et des peupliers en " tétard".  La descente par les raccourcis de la piste forestière, même enneigés n'est qu'un amusement. Reste à ne pas se tromper sur le dernier sentier nous ramenant aux voitures. Petite erreur d'orientation vite réparée, nous nous retrouvons en surplomb des voitures à 10 mn à pied de celles-ci.  Une dernière forte descente, une traversée de ruisseau, une petite remontée le long d'un habitat "estival" avec douche extérieure, nous retraversons le hameau déserté des Sagnes et la Rivière et arrivons aux voitures. Encore une bien belle journée bien remplie et "qualitative" (comme disent les jeunes de maintenant). A la prochaine. 


___________________________________________________________________________
Le vallon et la cabane de l'Aupette - Dimanche 16 mars 2025
Dix courageux sont présents à serre-Eyraud malgré la météo très mauvaise de la semaine dernière jusqu'au samedi soir. Le ciel se dégage doucement et des coins bleus apparaissent. La neige est là et nous chaussons les raquettes immédiatement. Nous nous réchauffons en empruntant le chemin très raide qui nous conduit à la route forestière. La recula et la Grande Autane, d'une blancheur totale, nous dominent et nous percevons déjà des coulées d'avalanches. A l'embranchement vers l'Aupette, nous hésitons, mais des traces de ski de randonnée nous motivent à emprunter le chemin à gauche. Nous avons fait le bon choix car nous sommes rattrappés par trois skieurs qui nous dépassent et marquent encore mieux la piste. Nous évoluons sans difficultés, dans la pente raide au milieu du bois grace à eux: Merci !!! La neige tombée ces derniers jours est profonde et un peu lourde. Les mélèzes, quelques peu farceurs, nous saupoudrent de neige dès que les rayons du soleil les réchauffent. Encore quelques efforts et nous apercevons le sommet de la cheminée de la cabane du berger. Puis nous la rejoignons et prenons une pause. Le spectacle autour de nous est magnifique. La ligne des crêtes depuis le Col de Combeau jusqu'au sommet de la Grande Autane est ourlé d'une casquette blanche et régulière. Quatre participants préfèrent se reposer à la cabane. Nous repartons en direction du fond du vallon pour apercevoir la crête d'où nous aurions vu les cabanes de Combeau. Nous faisons demi-tour pour aller déjeuner avec nos collègues à la cabane. Une bataille de chocolat termine le repas et nous nous rappelons les M&Ms, smarties, nounours et autres ... qui pourraient bien faire leur retour en randonnée ! un petit vent froid nous contraint à prendre la descente. Quelques foulées pleine pente, qelques chutes, dans une neige un peu lourde par endroits et bien froide à d'autres. Nous continuons la piste forestière, cette fois non tracée..., jusqu'à rejoindre celle qui mène au vallon de Combeau. En arrivant au parking, le ciel s'est couvert comme prévu. Nous avons eu une belle journée de plein hiver avec des paysages immaculés.
D+ 660m - 10 kms __________________________________________________________________________
Le Col de Souchière - Dimanche 9 mars 2025
Assez rare pour être soulignée, aujourdhui la parité est de mise, 7 femmes, 7 hommes. Aprés le rassemblement au pk du Sénateur, nous prenons la direction du hameau Le Petit Vaux, sis à hauteur et à l'ouest du village de Montmaur. La pluie est annoncée pour le milieu de l'aprés midi. Aussi, Ferdi, Monsieur météociel du jour nous tiendra informé en temps réel tout au long de la rando. Dés le départ, nous devons traverser le torrent de Vaux afin de prendre la piste qui nous ménera au Col de Souchière. Celle-ci, légèrement
en pente va nous permettre de chauffer les organismes. Au droit de la ferme, isolée, du Grand Vaux, la pente s'accentue fortement.
Les premières couches tombent. Nous allons devoir "avaler" 340m de dénivelé sur moins de 2 kms. Le groupe s'étire, chacun monte à son allure. Arrivés au col, une pause est souhaitable. Malgré un ciel bas, à l'est apparaissent les Têtes d' Aurouze, de la Cluse et des Pras Arnaud, en bordure du Plateau de Bure. Plein nord les Têtes des Ormans et de Garnesier et enfin juste au dessus de nous la Tête de Jarret. Il est seulement 11hs. Nous rebroussons chemin sur quelques dizaines de mètres afin de prendre le GR 94 et aussi GRP du Tour du Buëch. Sur ce sentier, en forêt, 2 points remarquables, d' abord un hêtre bicentenaire, et puis, un peu plus loin, une
ancienne Charbonnière et son mur de soutènement en pierres.
A la sortie du bois, le vent du sud, annonciateur de pluie, devient trés sensible. Nous sommes au Col des Flocardes. Alain nous rappelle qu' il est Miam Miam passé de 20 minutes. Donc, c'est l' heure du pic nic. Nadine nous sert son fameux "Savane maison", joliment emballé dans sa non moins célèbre boite en alu.
Décision est prise de repartir car le ciel se "mascare". Nous reprenons une piste qui nous méne au hameau Les Garcins de Glaise. Nous sommes accueillis par un patou sympa, qui restera sur ses terres. Puis viennent les cols de Tourette et des Chenilles.
Enfin, pour terminer, une descente bien raide, heureusement sèche, qui nous raméne à nos voitures.
Juste le temps de quitter nos chaussures, la pluie se met à tomber.
D+ 700m et 12kms. ________________________________________________________________________
Le Paravar - Dimanche 2 mars 2025
D+ 415 m     7 kms
Une grande "classique" de Pierre ... et toujours le même plaisir partagé !
Nous sommes 5 au départ de la station de Merlette, ce matin, à 9h00. La météo est parfaite (plus, ce serait indécent!), fraiche et ensoleillée.
Question: doit-on prendre les raquettes ? il n'a pas neigé depuis quelques temps et le plateux doit avoir été pratiqué .. alors, nos chères larges semelles resteront dans le coffre du véhicule .. nous n'emportons que les crampons.
Nous atteignons rapidement le Forest des Estaris et la piste du Gnourou. Nous la traversons pour rejoindre la piste de montée de ski de randonnée des Estaris. 
A la passerelle, nous chaussons les crampons .. la montée se fait plus raide ...
Nous atteignons le plateau de Jujal .. côte 2200m.
Pierre doit faire la trace maintenant ... courage à lui ! la neige est plus légère et la couche plus importante .. la progression se fait plus lente mais les discussions sont enjouées.
La traversée du plateau est toujours magique .. plus blanche que jamais !
Le Paravar est atteint à 11h15, à la côte 2214m. Nous apprécions le panorama du Haut Champsaur et le village de Prapic sous nos pieds.
Une petite descente ludique nous conduit un peu plus bas pour prendre notre pic nic. Karine nous régale de canistrellis au citron et Pierre de ses carrés de chocolat !
On ne s'attarde pas car les doigts et les pieds de refroidissent vite ..
La descente s'effectue sans problèmes et nous retrouvons la station vers 14h. 
Il est temps de prendre un petit café avant de se quitter pour cette sympathique sortie.
________________________________________________________________________________________________________________
Les Tunnels du Lauzet - Dimanche 23 février 2025
D+ 600 m   15 kms 
« Visiteur, en empruntant ce chemin de lumière et d’obscurité, tu marches dans les traces
d’un espace, d’un temps oublié et ouvres les horizons de demain …. »
Nous sommes 17 « visiteurs » ce jour là, prêts pour une randonnée « ferroviaire » .. mais pas
que ..
Il est 9h15 et nous traversons le village du Lauzet Ubaye, avec ses maisons datant de 1810,
pour certaines.
Nous empruntons la trace de la voie ferrée, prévue au début du 20 ème siècle. Le Plan
Freyssinet prévoyait, en effet, en 1879, que toutes les préfectures et sous-préfectures de
France soient reliées au réseau ferroviaire national.
C’est ainsi qu’il fût décidé de créer une liaison entre la sous-préfecture de barcelonnette et
la voie ferrée la plus proche (Gap/Briançon) à Chorges.
Les travaux ont commencé en 1909 mais furent très vite contrecarré par le projet du barrage
de Serre Ponçon. Le tracé initial doit être alors rallongé vers l’amont (viaducs de
Chanteloube et de Prego Deu et percement de plusieurs tunnels).
Cette modification adoptée en 1913 se verra impactée par la première guerre mondiale.
Le chantier sera définitivement abandonné en 1935 et s’arrêtera à 15 kms de Barcelonnette.
La ligne ne servira jamais.
De plus, la mise en eau du barrage de Serre-Ponçon va noyer les tunnels des Hyvans et du
Sauze.
Nous sommes sur la voie … les « signes » ferroviaires sont bien présents (murets, traverses
..) et le premier tunnel apparait. Il est long de 1600 m .. il ne faut pas tomber en panne de
frontales !
Le second est précédé d’une passerelle vertigineuse mais vue garantie sur les cascades.
Le troisième tunnel réserve des découvertes patrimoniales (boites photos, gravures illustrant
le témoignage d’une habitante de la Bréole sur la vie autrefois et celle des ouvriers qui n’ont
jamais vu le train passer ..)
La randonnée s’effectue tranquillement jusqu’au 4 ème tunnel … 6 kms sont vite effectués.
Puis, une grimpette nous permet d’atteindre la ferme de la Roche – le site est réhabilité et
nous offre une vue panoramique sur Serre-Ponçon et les sommets des Séolanes.
Nous y prenons le repas de midi, agrémenté de gâteaux et de croquants délicieux !!
Nous repartons sur le sentier en balcon, qui offre des montées et descentes bien
sympathiques, tantôt en forêt tantôt en prairies, jusqu’au hameau de Champ Contier.
Nous entamons la descente pour retourner sur le Lauzet … avec une surprise de taille : la
cascade de Costeplane et ses bassines impétueuses.
Il est 16 heures, nous retrouvons les voitures.