CHRONIQUE DE LA RANDONNEE AUTOUR DU PIC DE LA GREYSINIERE (COTE GELEE) LE DIMANCHE 28 MAI 2023
Rendez vous au parking des Serrigues où se retrouvent Champsaurins et Gapençais. Nous ne sommes que 8 motivés pour cette boucle bucolique.
Dès le départ vers le col de Guizière, ça monte raide sans virages. Heureusement que nous sommes à l'ombre car il fait déjà chaud. De Gap nous parviennent les sons de l'animation autour d'une course de caisses à savon!
Il y a déjà des nuages qui accrochent les sommets, prélude à des formations orageuses.
Nous abordons la partie rocheuse (et moins pentue) qui nous amène au col de Guizière. Il y a plein de fleurs sur la pente herbue.
Au col, c'est très vert et fleuri. Des parapentistes arrivent avec leurs gros sacs. Eux au moins n'auront pas mal aux genoux à la descente!
Nous basculons dans un vallon vert et fleuri qui traverse un bois de mélèzes et de hêtres et débouche sur une vielle piste qui mène à des prés, puis à la forêt. Un groupe de randonneur s'apprête à monter d'où on vient.
C'est un peu la gadoue dans ce bas de pente et un ruisseau coule. Il faut le traverser à gué.
Puis le sentier commence à monter doucement au milieu d'orchidées, lin blanc, soldanelles...
Les nuages menaçants nous masquent le pic de Bure. Par contre nous voyons bien le puy de Rabou et le pic Melette qui nous rappellent d'autre aventures. Rabou se dévoile et évoque des sorties de 2 jours avec nuit à Chaudun qui ont marqué les esprits.
Nous croisons un couple de marseillais qui fait le tour en sens inverse à partir du col de Gleize et leur prodiguons quelques conseils.
Quelques gouttes tombent d'un vilain nuage gris qui nous survole.
La traversée très peu ascendante est assez longue, alternant forêt et alpages fleuris, puis ça commence à monter le long d'une hêtraie. Nous passons sous le pic de la Graysinière au milieu d'éboulis et d'un chaos de blocs.
Nous débouchons enfin sur une trace de débardage au milieu du mélézin qui nous amène au parking du col de Gleize, bien rempli de voitures.
La couleur du ciel nous incite à commencer la descente sur le versant est, longeant la clôture récente qui défend les prés où paissent des yaks (non visibles) de la ferme des Vachiers.
Pas d'espace pour un arrêt pique nique entre la clôture d'un coté et la pente de l'autre.
Quelques gouttes tombent et nous trouvons un recoin sous des mélèzes au bord du sentier.
Cela fera l'affaire! Une histoire d'omelette de la mère Poullard facturée à prix d'or nous est rapportée par Dominique et anime la conversation pendant le repas.
Finalement, les gouttes s'estompent et disparaissent et nous repartons tranquillement à travers prés avec une belle vue sur le Gapençais. Le soleil fait de timides apparitions entre les nuages.
Nous arrivons sur la piste qui descend vers les Brunets, puis ceux ci dépassés sur la route qui rejoint le parking de départ. Il y a un troupeau de brebis avec de très jeunes agneaux.
Des gros nuages noirs et des cumulonimbus sont visibles un peu partout.
Nous atteignons les voitures peu avant 14 heures, mais secs! Vu les formations nuageuses alentours, nos avons bien fait d'écourter notre boucle !
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Le chapeau de l’Evêque – dimanche 21 mai 2023
Rendez-vous à La Guinguette à 9h sous un ciel gris et des sommets cachés par la brume. La météo ne nous annonce pourtant pas de précipitations avant la fin de l’après-midi. Nous allons nous garer sur le parking des services techniques du Glaizil et prenons la piste qui rejoint la Valgaude. Les bas-côtés sont fleuris d’une multitude de gentianes de Koch de ce bleu magnifique. Quelques centaines de mètres plus loin nous bifurquons à gauche pour emprunter le sentier indiqué en direction du Chapeau de l’Evêque. Ça débute très raide dans la forêt du Sapet du Glaizil, puis progressivement le sentier se transforme en lacets, toujours pentus, mais mieux adaptés à l’effort. La trace est grasse et nous glissons facilement. Il faut être vigilant. La température est agréable et l’effort facilité. Nous arrivons au col et nous avons à notre gauche le chapeau de l’Evêque qui nous attend. De nombreuses Valériane tubéreuse recouvrent la pente (merci Nadine). Encore un petit effort, quelques mètres d’escalade dans les rochers du sommet et nous dominons la belle vallée du Drac. Nous profitons de la vue bien que de nombreux nuages encombrent encore le ciel. Mais peu à peu les sommets se dégagent. Deux traileurs arrivent et discutent avec Alain et Cathy de connaissances communes. Nous décidons de redescendre un peu afin de profiter d’un terrain dégagé pour déjeuner mais trop pentu pour la sieste. Nous sommes en dessous de la Croix de Queyrière qui rappelle des souvenirs à certains d’entre nous. La moitié de la brèche de Faraut nous domine, mais nous la verrons dans sa totalité et sa majesté un peu plus bas sur le chemin. Des chamois broutent au-dessous des crêtes. Le soleil est arrivé et les blousons sont retirés. Nous repartons en direction de Pouillardenc par la piste, là encore, bordée de gentianes. De nombreuses autres fleurs colorient le paysage. Nous traversons le torrent des Auberges et remontons la pente (bien moins longue que dans l’autre sens) pour pouvoir redescendre vers le Glaizil. Nous retrouvons nos véhicules heureux d’avoir effectué cette belle randonnée de printemps.
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La Recula - 14 mai 2023.
10 randonneurs ont répondu présents dont Mathilde venue faire un essai avec le R.C.V. La météo de la veille en ayant découragé 4 autres. Direction est donc prise pour le hameau d’ Archinard où nous stationnons nos véhicules. Le soleil partiellement voilé illumine néanmoins cette magnifique vallée. La photo de départ prise, nous coupons la bordure d’ un champ afin de retrouver le sentier. Nous cheminons ainsi jusqu’ au détour d’une piste, et là, à gauche toute, à flanc de pente sur la trace cartographiée, d’une sente, sur le terrain depuis longtemps, disparue. Au bout de 750 m cette fois, c’est tout à droite.
Un pente herbeuse et très pentue nous attend, notre premier objectif, «la côte 2001». La petite troupe se met en branle et va serpentant atteindre ce premier pallier. Une pose est la bienvenue. Nous voilà sur un épaulement que nous allons maintenant suivre. La pente s’est quelque peu radoucie et de ce fait, les quolibets, reproches, voire menaces envers l’ animateur aussi !!!!!!!
Nous voilà arrivés à l’ altitude 2330m, il est 11h30, le ciel se referme, les nuages deviennent menaçants et la température chute. D’un commun accord, nous décidons de rebrousser chemin afin de trouver l’ endroit idéal pour déjeuner. Et là, 12h01, miracle, soleil, plus de vent, un replat d’herbes sèches ( propice à la sieste pour nos chers Gapençais absents ). Il est temps de reprendre notre descente, à l’ aveugle, mais dans la bonne direction car toujours pas de sentier sous nos pas. Enfin la piste, qui va nous permettre de retrouver le hameau et nos voitures.
Nous acceptons la proposition de Marie-Blanche de prendre un pot chez elle afin de clore ce dimanche de randonnée.
D+ 770m et 8kms.