LES RANDONNEURS du CHAMPSAURVALGAUDEMAR
                                                                                                      
                                                        

 

Lac de Peyssier depuis Barcillonnette

L'été est là, le soleil au beau fixe, la température...estivale ! Le RCV quitte les versants enneigés pour se frotter aux montagnes baignées par le climat méditerranéen.

Nous nous retrouvons à 18 sur le parking du désormais célèbre « haricot » de Gap pour remplir les voitures, direction Barcillonnette. Aurélie, une jeune recrue, se joint à nous pour sa première randonnée au sein du club.

Les voitures laissées au parking à l'entrée du village, nous voilà partis à travers la vieille cité sur la petite départementale (GRP entre Céüse et Durance) en direction du Nord où se détache au loin la «petite Céüse».

Après moins d'un kilomètre, le GR-GRP bifurque en rive gauche du torrent du Nouiret et monte à travers la lande jusqu'au GR 93. La troupe s'étire au fur de la montée vers le col des Garcins à travers la forêt de Maraud. Celle-ci est magnifique avec ses pins sylvestres et ses vues sur les massifs lointains des Alpes de Haute Provence.

Il fait chaud, très chaud et pourtant les sols recèlent encore beaucoup d'humidité. La descente jusqu'au lac de Peyssier s'effectue parfois dans le lit du torrent de Leyssalier. De nombreux arbres sont couchés, arrachés, témoins des fortes précipitations de cet hiver.

Nous arrivons vers midi au lac pour la pause pique-nique à la bergerie de Laboudou. La montagne d'Aujour nous domine du haut de ses 1834 m, le lac nous tend les bras. Jacques essaie de convaincre tous et chacun d'engager un tour de lac ...en vain. Nous voulons manger et nous mangerons ! D'autant que, par une espèce de frénésie collective non concertée, chacune de ces dames ont ramené un gâteau, le tout finalisé par un peu de génépi pour faire passer le tout.

Une petite sieste s'impose et nous repartons -quand même- vers 13h dans la cuvette humide du torrent de Trouquet jusqu'au gîte des Oustaus ...ouvert dans 2 jours. Qu'à cela ne tienne, nous voilà repartis sur le long et monotone chemin forestier qui monte au col de Peyssier. Au loin, se détache au sud la montagne de Lure et ses crêtes enneigées et à l'est les sommets du Mercantour.

La descente débute peu après le col ; le sentier est parfois abrupt, les cailloux roulent sous nos pieds, des arbres entravent le chemin....7 chutes sont recensées, pas trop graves....on verra demain ! Ce qui semble être un faucon pélerin nous survole quelques instants. Au loin, les Céüses nous indiquent la direction pour retrouver nos voitures. Le village de Barcillonnette est là sous nos pieds, tout proche mais les lacets sont nombreux. Enfin, nous y parvenons pour apprendre l'existence d'un bar associatif ouvert...le vendredi – il faudra revenir !

En bref, chaleur estivale, belle ambiance, 15 km et 786 m de dénivelé cumulé.

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Crêtes de Revuaire et Gorges du Riou - Dimanche 7 avril 2024
Les 17 inscrits se retrouvent 21(!?) au parking du Sénateur à Gap pour entamer la longue route vers les Baronnies et le petit village de Saint Genis. Là, nous retrouvons Alexandre extrait de son dur labeur. C'est donc à 22 que nous entamons la randonnée sous le village et trouvons le GR de Pays Tour du Buëch. Le temps est maussade, jour blanc, le soleil masqué.
Nous suivons le sentier longeant le Riou, passons l'ancien treuil dont le câble grimpait vers le sommet des crêtes avant de bifurquer par la sente raide se hissant dans la falaise puis dans le bois de Revuaire, au milieu des chênes et des pins. Le groupe s'étire et les pauses s'avèrent indispensables pour garder une certaine homogénéité et ne perdre personne.
Au fur et à mesure de la montée, la forêt s'éclaircit, les hépatites couvrent le sol. A l'approche de la crête, un chamois s'enfuit devant nous.
Arrivés au sommet, un magnifique panorama s'offre à nous, la montagne de Saint-Genis et plus loin le Mercantour à l'est, la montagne d'Aujour et le Dévoluy au Nord et la plaine de Savournon sous l'à-pic de la crête de Revuaire.
Nous cheminons à flanc au milieu du thym que certains ramassent pour les prochaines recettes et nous posons sous le Revuaire pour un repas bien mérité après cette grimpette de près de 700m. Les gâteaux circulent ainsi qu'à l'habitude (mention spéciale aux cookies au chocolat!!). Le flanc herbeux plein sud se prêterait bien à une longue sieste si un petit vent du sud, juste chaud, ne venait troubler cette quiétude, ce qui ne nous empêche pas d'applaudir les deux petits enfants gravissant allègrement devant leurs parents le sentier que nous allons emprunter.
Pour repartir, c'est tout droit dans la pente ! Le sentier plonge vers le fond de vallée avant de s'adoucir et serpenter dans la forêt jusqu'au col de Revuaire où nous récupérons une route forestière qui nous mène tranquillement vers le parking de Jubéo où nous récupérons le GRP menant vers le Pas de Jubéo et les gorges du Riou. Le chemin suit les méandres du torrent, passe un gué, emprunte une passerelle avant de passer dans un tunnel de 10m de longueur creusé dans la paroi. Certains découvrent émerveillés des « tulipes noires ». Le reste du parcours retrouve l'itinéraire de départ et nous arrivons, toujours à 22 !, au terme de 5h de marche au parking du village.
Nous laissons partir Alexandre retrouver son cher travail avant de savourer une bière bien méritée à Serres.
Au total : 13,60 km, 730 m D+ au compteur
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Serre Eyraud – L’Aupette – Dimanche 24 mars 2024
12 participants pour cette sortie annoncée « raquettes-crampons ». Un vent frais balaye la vallée et le village de Serre Eyraud. Nous débutons sans aucun équipement car il ne reste pas grand-chose de la neige… Le raidillon qui nous conduit à la piste forestière nous réchauffe. Nous traversons le ruisseau de la Marinière et atteignons l’embranchement vers l’Aupette. La neige est là et nous décidons de chausser les crampons. Nous ne les quitterons plus de la journée. La montée au travers des bois est assez raide mais ensoleillée. La grande Autane nous surplombe, toute de blanc-vêtue. On voit nettement le départ de la grosse avalanche qui a eu lieu lors des dernières chutes de neige. Il y a dû avoir un grand bruit… Nous grimpons en zigzagant dans une pente très raide au milieu de la forêt afin d’atteindre la piste forestière (c’est un raccourci…) qui nous conduira à la cabane du berger de l’Aupette. Bientôt le toit de la cabane apparaît sur un petit monticule et nous faisons une pause bien méritée. Le paysage autour de nous est superbe. Le Haut Champsaur et ses sommets enneigés se laisse admirer. Renseignement pris, tout le monde est partant pour accéder à la crête du vallon. Nous repartons dans le vallon supérieur qui nous dévoile les traces des skieurs de randonnée montés jusqu’au sommet de Font Genique. Nous atteignons la crête et débouchons juste en face de la petite Autane et ses sommets. Le col de Combeau à gauche domine le vallon éponyme. En progressant sur la crête nous dominons les cabanes du berger et de Tante Yvonne. Le vent étant présent nous décidons d’aller déjeuner un peu plus bas dans un creux au soleil, face à la grande Autane. Les sommets des Piniers, Diolon, Sirac, Crupillouse, Chaillol, Tourrond, … nous entourent. Une sieste un peu bruyante pour certain… et nous reprenons la descente. La neige « revenue » nous fait quelques farces et nous nous enfonçons « un peu »…. Quelques glissades, chutes et rires plus tard nous arrivons à la cabane. La piste forestière nous attend et nous l’empruntons jusqu’au croisement de celle de Tante Yvonne sous un beau soleil et un grand ciel bleu. Nous rejoignons nos véhicules avec encore un peu du blanc d’hiver au fond des yeux. D+ 700 m – 12 km


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