LES RANDONNEURS du CHAMPSAURVALGAUDEMAR
                                                                                                      
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Le col des clochettes et le refuge des souffles – dimanche 16 juillet 2023
Neuf participants pour cette dernière randonnée « dimanche » de la saison 2022/2023. Nous prenons les deux dernières places sur le parking de Villard-Loubière et rapidement entamons la montée à 8h. Nous sommes à l’ombre et profitons de la bonne température du matin. Nous enchaînons les lacets et arrivons à la bifurcation : d’un côté le refuge des souffles, de l’autre le col des clochettes. Le choix est fait pour le n° 2. Nous montons dans le bois de grands mélèzes, bien à l’abri de la chaleur. Nous croisons quelques personnes qui descendent après avoir sans doute passé la nuit au refuge des souffles. Le sentier est bien régulier et nous engrangeons la dénivelée sans souffrir. Quelques pauses pour s’hydrater, échanger nos impressions et nous repartons toujours tranquillement mais sûrement ! Nous débouchons dans le magnifique vallon qui sépare le col des Colombes et le col des clochettes. Le Pic Turbat nous domine à droite. Nous atteignons rapidement le col des clochettes après 1200m de D+ il est 11h 40. Nous avons tenu un bon rythme pour cette ascension. Nous pouvons nous reposer et déjeuner sur le côté gauche du col. La vue est imprenable sur les sommets environnants. La vallée des lacs de Pétarel est juste en face de nous. Le col de la Vaurze nous domine. Nous admirons l’arrière du Chaillol, du val Estrèche, des lacs de Crupillouse, … La brèche de Faraut au loin. C’est vraiment magnifique. Anne nous régale avec son pudding en dessert. Le soleil tape fort et nous décidons de descendre jusqu’au refuge. Certains ont bien une idée derrière la tête… Nous trouvons une table libre derrière le bâtiment et les gourmands commandent la tarte aux myrtilles-chantilly désirée. La pause à l’ombre est la bienvenue et nous fêtons la dernière randonnée de la saison. Des vautours fauves animent le ciel de leur vol majestueux pendant un bon moment. Ainsi requinqués nous attaquons la descente qui s’avère plus difficile en raison de la chaleur de plus en plus forte au fur et à mesure que nous descendons. Nous rejoignons nos véhicules et nous nous séparons en nous souhaitons un bon été à tous. Une superbe journée pour la clôture de saison. Rendez-vous début septembre !
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Le vallon du Couleau – Dimanche 9 juillet 2023
Nous sommes sept au rendez-vous de Saint Clément sur Durance. Nous traversons la route nationale avec précaution car la circulation est déjà dense en ce premier dimanche de vacances. Nous nous engageons sur la piste forestière d’une longueur de six kilomètres. Après une montée assez chaotique nous atteignons le parking du fond. Une gourmande cueille de belles et bonnes fraises des bois. Nous commençons l’ascension dans un bois de mélèzes majestueux. Des cloches de vaches attirent notre attention mais ces dernières sont plus bas dans le champ. Rapidement tout en longeant le torrent, ça grimpe bien ! On entend le bruit d’une chute d’eau. C’est une belle cascade d’au moins trente mètres de haut qui apparaît un peu plus loin. Nous passons entre d’énormes rochers et le lit du torrent. Nous continuons notre chemin très bien tracé mais entouré de hautes herbes suite au printemps pluvieux. Ayant dépassé le parc des vaches, nous retrouvons la nature en pleine expression. Des fleurs multicolores de toutes tailles foisonnent dans la pente : lys orangés, orchis tachetés, marguerites, astrances, raiponces, campanules, lys martagons, doronics, arnicas… Quel plaisir pour les yeux ! Nous arrivons à la première cabane, dite villa Suzanne. Une pause boisson et reprise de souffle s’impose. Nous repartons vaillamment un peu plus haut et nous apercevons enfin l’étendue et la beauté de ce vallon du Couleau. Un grand cirque fermé par les hautes falaises de Chabreyret, le col du Couleau, le pic de Rochelaire et la tête de Vautisse. La cabane du Couleau est occupée par une bergère en train de rassembler ses moutons dans le parc où ils chaumeront. Les patous font grand bruit et nous restons très à gauche du pâturage afin de ne pas déranger tout ce petit monde. Nous continuons au travers de gros rochers jusqu’à un replat où se trouve une magnifique pierre plate, idéale pour notre salle à manger. Nous déjeunons au milieu d’un parterre de benoites jaunes, œillets, … une merveille pour une sieste bien méritée. Nous traversons le torrent pour ne pas relancer les aboiements et retrouvons le pont planchéié. La descente s’effectue sans encombre. Nous retrouvons nos voitures bien poussiéreuses après la montée. Un arrêt à la fontaine un peu plus bas pour remplir les gourdes et nous désaltérer. Puis nous retrouvons St Clément et son petit bar en bord de route où nous apprécions un demi réparateur.
Une superbe journée de grand beau temps et enfin d’été !
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Tour de Planure. Le 2 juillet 2023

Nous étions 7 participants au départ …. Nous fûmes 7 à l’arrivée ! Nous sommes partis à 8h00 du parking du pont du Brout, après le hameau des Borels. Notre altitude de départ : 1290 m. La température était fraiche et les nuages semblaient menaçants … nous étions en fait sous la mer de nuages bloquée sur le Haut Champsaur. La montée jusqu’à la première intersection au-dessous du refuge du Tourrond fut effectuée en 60 mn, avec trois petites pauses techniques. Une montée toujours aussi sympathique ponctuée de bouquets de fleurs partout et longeant le rafraichissant torrent du Tourrond. Nous sommes à l’altitude 1600 m.
Nous empruntons la direction du col de Clemens ou Vénasque. Sur le trajet, une petite sente nous attire, à droite… elle mène à la source de Planure .. et si nous le poursuivons, il nous ramène sur le sentier de la cascade de la pisse jusqu’au refuge ..
Là, n’est pas notre projet ! nous décidons de rebrousser chemin et la file s’inversa (le serre file devint chef de file et vice et versa ! facile, non ? sur une sente très étroite, humide et glissante. Nous reprîmes le sentier jusqu’à la deuxième intersection (Col de Clémens-Vénasque/ Tour de Planure) … une pause fut la bienvenue pour l’hydratation et une petite barre tout en discutant des vilaines tiques qui parfois nous attaquent et en échangeant sur les tires-tiques de certains ! Nous sommes à l’altitude 1914.
Le sentier prend la direction du Tour de Planure … une traversée de torrent et nous cherchons le sentier en face .. il monte raide pendant quelques instants puis redevient très pratiquable jusqu’à une deuxième traversée .. là, les garçons choisissent un passage et les  filles un autre !!!! .. pas de soucis, nous nous  retrouvons quelques mètres plus haut ! A cet instant, nous choisissons de grimper jusqu’à la résurgence (point haut de notre rando : altitude 2120m). Les choses se compliquent un peu … plus de sente … une montée herbeuse digne d’un « kilomètre vertical » .. le groupe est toujours aussi homogène et compact. Un grand Bravo !
Nous grimpons jusqu’à 2150m et rejoignons une sente .. là, pause obligatoire pour reprendre son souffle, boire suffisamment.
Dix minutes après, nous arrivons à la résurgence … quelle énergie, quelle fraicheur, quel bonheur de voir cette eau surgir de terre après 3,5 km de parcours souterrain depuis Malcros. Il est plus de midi et nous recherchons une salle à manger qui puisse satisfaire les « siesteurs » … ce qui fut fait ! mais, Ii fait très chaud et les mouches et fourmis ont perturbé notre sieste.
Alors … il est 13h15 et nous décidons de prendre la descente … Au jas de la Pierre et à la cabane pastorale, le parc à moutons est très grand .. démesuré … Nous ne le contournons pas et descendons « directissime » pour rattraper le sentier plus bas .. encore un effort conséquent pour le groupe car les jambes commencent à « tirer » et les pieds se font moins stables .. Nous passons au refuge du Tourrond vers 14h15 .. pause bien méritée à l’ombre de la terrasse. Et, nous atteignons nos véhicules quelques 45 mn plus tard. Il est 16 heures. Nous sommes contents !!!
IPB 103 HKG (vous êtes vous familiarisé depuis la dernière info ?.
960 m de dénivelée positive
13,5 kms parcourus
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Presque le col de la Pisse. Le 18 juin 2023
 Nous partons du parking de Molines à 9h10, après une présentation de la randonnée et quelques vérifications d’usage ! La météo prévue est correcte jusque vers 17 h et il fait chaud. Nous nous situons à 1222 m d’altitude.
Nous sommes 11 au total.
Nous empruntons la piste forestière, à l’aller, qui nous conduit jusqu’aux ruines du  hameau du Roy (déserté à la fin du 19ème siècle, comme beaucoup de hameaux de nos fonds de vallée).
La piste est longue (près d’une heure de marche) mais peu pentue (200 m de dénivelée). Le groupe est jovial et discute beaucoup !!!
Première pause au Roy … on s’hydrate et on ôte les couches superflues ..
Nous naviguons entre des coupes forestières et les grumes s’entassent.
Puis, le sentier devient plus étroit et le groupe progresse en file indienne. Nous traversons une forêt de mélèzes jusqu’à la deuxième intersection de la sortie (chemin de ronde ou montée vers les cols).
Là, les discussions se font rares et la montée devient plus sévère.
Une marche lente nous permet d’admirer des parterres de fleurs : asphodèles, centaurées, rhododendrons déjà en fleurs, ancolies, myosotis, trolles …
Le ciel s’obscurcit et les nuages s’alourdissent … Nous progressons, après la troisième intersection (Col du cendrier et de l’escalier ou Col de la Pisse). sur un sentier très étroit, très peu marqué … on se croirait presque hors sentier ! quelques passages boueux plus tard, nous progressons vers la cabane de Vaccivier ..mais, un torrent impétueux  bloque notre route ..
Les participants, qui avaient progressé de façon très homogène, ne sont pas tous très à l’aise pour franchir cet obstacle .. passage en devers, rochers glissants et eaux abondantes.
Les nuages s’épaississent et quelques gouttes se font sentir ..
Nous décidons de rebrousser chemin, à 1932m (après 700 m de dénivelée).
Il est déjà plus de midi … nous décidons de redescendre pour trouver une salle à manger correcte.
Nous trouvons, à 1653 m, un endroit sympathique mais la météo nous laisse juste avaler une salade ou un sandwich et quelques graines et nous invite à quitter les lieux.
Nous envisageons d’emprunter tout de suite le sentier de ronde de Molines pour « rattraper » un peu de dénivelée (non effectuée pour rejoindre le col de la Pisse).
Quelques centaines de mètres plus tard, nous rencontrons à nouveau un torrent fougeux qui nous invite à rebrousser chemin à nouveau !
Pas de problèmes, le groupe commence à s’y habituer !
Nous redescendons jusqu’aux ruines du hameau du Roy et retrouvons la trace du chemin de ronde qui nous permet de prendre de la hauteur et d’éviter la piste forestière au retour.
Nous grimpons à nouveau quelques 200 m de dénivelée .. et restons en balcon presque jusqu’à la cabane de la Londonnière.
Nous traversons quelques passages humides, nous passons sous une « douche » bienveillante … nos pupilles s’émerveillent encore et toujours de la flore intense avec notamment la découverte de lys orangés !
Après une pause, bien méritée, à la cabane de la Londonnière, nous rejoignons le village de Molines en Champsaur.
Nous avons parcouru 17 kms sur 980 m de dénivelée.
L’indice de performance nous indique 98 ! une randonnée  cotée difficile !
Pour info :
 La FFRandonnée et son partenaire IBP Index ont mis au point un système de cotation des randonnées pédestres. Le système de cotation fédéral repose sur trois critères :
  1. L'effort (système de calcul IBP index/ FFRandonnée)
  2. La technicité (présence ou non d’obstacles plus ou moins importants)
  3. Le risque (gravité plus ou moins importante des accidents corporels en cas de chutes ou glissades)
La conjugaison de ces 3 critères permet d’exprimer la réelle difficulté de chaque rando.
C’est ainsi que le groupe décide, vers 16 h et après plus de 5 heures de marche, de s’installer dans les transats de l’Auberge Gaillard et de partager un verre de l’amitié.
La randonnée « Col de la Pisse par Molines » s’est conclue sur une randonnée « Presque Col de la Pisse par Molines » avec le sourire et la bienveillance de l’ensemble des participants.
Il faut savoir renoncer devant les obstacles et rentrer à bon port avec l’ensemble des participants ! … en se promettant de la refaire en septembre, après les Grandes Eaux du printemps …
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La cabane du Lauzarot (ou des Muandes) – Dimanche 11 juin 2023
Le temps est clair et ensoleillé après la belle pluie tombée hier en soirée. Nous sommes six au départ de l’Ubac à 9h. Nous empruntons la piste qui mène aux chalets de Prentiq sur quelques centaines de mètres puis bifurquons vers le torrent impétueux et sa passerelle. L’eau coule à gros bouillons et les bas-côtés sont très verts. Le sentier grimpe gentiment au début, puis se redresse dans une bonne pente. Nous sommes dans les bois tout au long de ce parcours qui longe le torrent jusqu’aux chalets. Nous traversons les deux ponts et faisons un crochet pour aller les admirer. Des gens y ont passé la nuit. Au retour après un moment d’hésitation pour trouver le départ du sentier vers la cabane (merci Iphigénie car la mémoire est défaillante) nous empruntons la piste forestière et traversons deux torrents. Quelques pieds sont mouillés mais sans gravité. Au sortir le sentier démarre à gauche, entre les deux ponts, où se trouve un cairn. A partir de là nous longeons le torrent des Muandes et le dénivelé s’accentue. Les rhododendrons sont fleuris par endroit. Nous sommes entourés de hautes montagnes qui dessinent un cirque et encore quelques névés subsistent. Nous débouchons sur une prairie constellée d’asphodèles fleuries. Quelques lacets plus haut, une traversée nous emmène au bout du plateau sur lequel se trouve enfin la cabane du Lauzarot (ou des Muandes) bien cachée sous son rocher servant d’appui. Nous n’irons pas plus loin car il est 11h30 et le ciel par endroits est très couvert. Nous distinguons en face les sommets du col des lacs de Pétarel. Deux chamois font une apparition sur la crête des Pares de l’Arc. Nous nous installons sur les beaux rochers situés à côté de la cabane du berger pour déjeuner. En désert Anne nous régale avec son pudding et les forces reprises nous décidons de ne pas nous attarder. En effet le ciel s’est refermé et quelques centaines de mètres plus bas nous enfilons blousons ou capes. La pluie très fine nous accompagnera par moment sans jamais vraiment nous mouiller. Ce sera un « met » ou « enlève » la veste tout au long du parcours. Des lys orangés nous dominent à la traversée de la passerelle. Arrivés à l’Ubac nous recevons un message de Régine et Daniel nous invitant à nous rafraîchir chez eux. Nous faisons donc une pause bienvenue à St-Firmin pour terminer cette belle journée. D+ 1050m – 11 km