Le Pic Chauvet – Dimanche 21 juin 2020
Le départ est donné au Glaizil à 9h précises. Sept randonneurs présents pour ce dimanche ensoleillé mais très venté ! Nous débutons la randonnée par le tracé de la Valgaude ce qui nous permet de nous échauffer tout doucement. Puis nous bifurquons à gauche et commençons l’ascension dans le bois sur un chemin bien tracé et doux sous la plante des pieds. Les premiers lacets sont souples et bien équilibrés. La pente se redresse ensuite pour nous rappeler que l’on doit gravir 960m…
A la sortie du bois le sentier continue, en pente non négligeable, jusqu’à la cabane du berger, située bien à l’abri sous la roche. Nous dominons les vallées du Valgaudemar et du Champsaur d’une vue imprenable. Le vent est toujours aussi fort et nous apprécions l’arrêt à la cabane pour admirer le paysage. Les falaises et la brèche de Faraut, la Croix de Queyrière, la Salette, l’Olan enneigé, le Sirac… tous les sommets nous entourent de leur majesté.
Le dernier épisode est à réaliser dans la pente très abrupte et sans sentier. L’herbe est belle et de nombreux lys orangés et lys de Saint Bruno pigmentent cette prairie. Toujours sous les rafales du vent assez violent, qui nous oblige à nous couvrir, nous progressons vers le sommet. La vue s’augmente du côté de La Mure, le lac du Sautet, le lac de Monteynard,… C’est magnifique dans ce ciel bleu !
Nous décidons de déjeuner sous les rochers du sommet car le vent trop violent nous interdit de monter plus haut sans prendre de risques. A l’abri nous sommes au mieux pour notre repas. Josette nous régale d’une belle tarte framboise pour inaugurer son nouveau sac à dos. Du chocolat et des madeleines complètent allègrement le dessert. A-t-on assez dépensé de calories en montant ???
Nous passons un bon moment à regarder aux jumelles tous les sommets environnants et pestons un peu contre les quelques petits nuages qui viennent cacher le haut de l’Olan… Des chamois sont aperçus au-dessous des falaises.
Il est temps de repartir car le vent est toujours très présent. La très grande pente est avalée en un quart d’heure à peine, quelle différence avec la montée ! La descente dans les bois vers Lesdiguières est privilégiée car cela fera une boucle. Nous débouchons au château que « certaines » n’ont jamais vu de près… Un chemin forestier nous ramène au Glaizil avec quelques grimpettes non comprises dans le programme. Nous mangeons des cerises succulentes sur le bord du chemin.
Retour aux voitures après 12,5 km et 960 m de dénivelée.
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Col de Parquetout -> Notre dame de la Salette par col d'Hurtière le 14 juin 2020
Précautions obligent, nous avons limité le co voiturage à 2 par voiture (trois avec masque).
Et nous avons collecté les véhicules le long du parcours: 2 à St Bonnet, 1 à St Firmin et une à Corps. Nous n'étions en fait que 8 pour cette deuxième rando après déconfinement.
Départ au parking du col de Parquetout. La brume redoutée après ce samedi très pluvieux était au rendez vous. Un peu de goudron, un peu de piste forestière et nous quittons celle ci dans la première épingle par un raidillon bien gras et très pentu. Personne n'a glissé et nous continuons dans la forêt de hêtres. Des éclaircies semblent se développer, confirmées lors de trouées dans la forêt: on voit Valbonnais tout au fond de la vallée.
Le cheminement se poursuit et nous atteignons les pentes des alpages. C'est fleuri, mais moins que d'autre fois: le printemps a été plus précoce en 2020.
Nous arrivons au passage de la voûte et du tunnel du chemin des pères. Des gouttes tombent des parois verticales au dessus de nous. Il y a du vent qui dégage la brume coté Valbonnais. Nous arrivons au col d'Hurtière et le coté Salette est entièrement pris dans la brume. La descente jusqu'au sanctuaire se fait sans que nous le voyons une seule fois. C'est très fleuri.
Enfin l'église sort de la brume alors que nous sommes devant, mais pour peu de temps.
Après une petite pause nous faisons demi tour pour remonter à Hurtière, puis vers le col de Lière.
La brume s'estompe à Hurtière mais Lière est dedans, donc la pause déjeuner se fait entre les 2, au soleil et à l'abri du vent.
Mais la brume se rassemble et nous sommes bientôt dedans: la sieste en est écourtée.
Nous reprenons la montée vers Lière où souffle une bise pas chaude. Nous y retrouvons une dame qui avait égaré son chien (retrouvé) et qui ramassait des pensées sauvage pour en faire des remèdes.
La brume est épaisse et M. Blanche qui traînait derrière n'est plus visible! Nous l'attendons et reprenons la marche vers le col de Nodry dans la purée de pois. Celui ci atteint, nous contournons le mont de Rousse (invisible) et engageons la descente.
Une éclaircie se profile et le lac du Sautet apparaît (non ce n'est pas Serre Ponçon!!!), puis disparaît! Puis c'est au tour du Beaumont de se montrer. On y voit enfin quelque chose. Nous arrivons en bas de la descente sur la piste et y faisons une pause au soleil, bientôt rejoints par des génisses curieuses, puis une famille de randonneurs.
La piste est grasse, boueuse et parsemée de flaques. Les talus sont très fleuris.
Ca glisse et il faut faire attention de ne pas se retrouver sur le derrière!
Enfin la route est rejointe, puis le parking du col.
Nous avons malgré tout bénéficié d'une journée correcte, même si la vue a été occultée par la brume une partie du temps.